Je souhaite vous raconter l’histoire du premier livre non-Japonais ou Chinois, sur l’art du bonsaï. Il est français et date de 1902, il y a 120 ans. Avant ce livre d’Albert MAUMENÉ (1874 – 1936 professeur d’horticulture français), il y eu quelques articles et essais en France dans des revues spécialisées. Dont celui de Elie-Abel CARRIÈRE (1818-1896), rédacteur en chef de la revue horticole, après l’exposition universelle à Paris en 1878, qui servit de base à Albert MAUMENE pour son livre. Pour comprendre comment les échanges culturels et économiques se sont fait entre le Japon et le reste du monde, il faut commencer de la fin de la période «SAKOKU».

1650 / 1853

Le sakoku (鎖国, littéralement « fermeture du pays ») désigne la politique isolationniste japonaise instaurée lors de l’époque Edo (Entre 1650 et 1853).

1873

Premières traces sourcées de bonsaï en Europe lors de l’Exposition Universelle de Vienne en 1873, en Autriche.

1878

Exposition Universelle de Paris, la consécration pour l’art du bonsaï. Le pavillon du Japon dans les Jardins du Trocadéro rencontre un succès incroyable et notamment les bonsaï.

1902

Sortie du livre – LES ARBRES NAINS JAPONAIS – Par Albert MAUMENE. Même s’il faut replacer absolument le livre dans le contexte historique des connaissances de l’époque, c’est en 1902, soit 24 ans après l’exposition Universelle de 1878 à Paris, qu’Albert Maumené, jeune professeur d’horticulture français âgé de 28 ans, rédigea le premier livre non-japonais ou chinois entièrement consacré à l’art du bonsaï et à sa culture. Il y a 120 ans, au jour ou j’écris ses lignes.